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Toutes les choses à savoir pour choisir un saint patron à son enfant

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Mathilde de Robien - publié le 31/10/20 - mis à jour le 26/02/24

Il arrive qu’un prénom soit porté par de nombreux saints, ou au contraire aucun. Dans ces deux cas de figure, comment choisir le saint patron qui veillera sur son enfant ?

Certains parents choisissent le prénom de leur enfant en fonction d’un saint patron qui leur est cher. Ainsi, appeler sa fille Thérèse peut être une manière de rendre hommage à sainte Thérèse de Lisieux, de la même manière que baptiser son fils Vianney ou Karol signifie parfois le désir de le placer sous le patronage du saint curé d’Ars ou de saint Jean-Paul II. D’autres demeurent attentifs à ce que le prénom choisi soit bien rattaché à un saint officiellement reconnu par l’Église, règle qui était d’ailleurs imposée aux catholiques après le concile de Trente en 1563. Usage qui reste en vigueur jusqu’au concile Vatican II, en 1965. Depuis, il n’y a pas d’obligation dictée par l’Église quant au choix du prénom. Cependant, choisir un prénom qui se rattache à un saint permet d’offrir à son enfant un modèle de vie ainsi qu’un saint qui le protégera tout au long de sa vie. « Donner un nom chrétien à un enfant, c’est aussi lui offrir une famille spirituelle : il s’inscrit dans la lignée des saints qui l’ont précédé et qui intercèdent pour lui », ajoute Olivia de Fournas, auteur du Guide des parents chrétiens (Mame).


Quel saint choisir ?

Cas de figure fréquent pour les prénoms classiques, il arrive que plusieurs saints aient le même prénom. Auquel cas, lequel choisir comme saint patron pour son enfant ? Généralement, mais ceci n’est pas une obligation, on opte pour le saint le plus connu. Ainsi les Paul, Pierre, Marie ou Claire bénéficieront respectivement de la protection des apôtres, de la mère de Jésus ou de la sainte d’Assise. Mais vous pouvez également choisir un saint moins connu dont la vie, l’œuvre ou un trait de caractère, vous ont marqué. Le site de la CEF, Nominis, indique pour chaque prénom tous les saints qui y sont associés.

De même, un prénom moins classique peut aussi être associé à plusieurs saints : Victoire peut dépendre de sainte Victoire de Cordoue, sainte Victoire de Carthage ou sainte Victoire de Rome. Les Margaux ou Marguerite peuvent être placées sous le patronage de sainte Marguerite d’Ecosse, sainte Marguerite d’Angleterre, sainte Marguerite d’Antioche, sainte Marguerite-Marie Alacoque ou encore la toute récente sainte Marguerite Bays. Pour choisir, il est utile de découvrir la vie des saints en question afin de discerner celui ou celle que vous souhaitez donner comme modèle à votre enfant. Souvent, la proximité historique ou géographique rend un saint plus attrayant, plus « parlant » qu’un autre.


Lorsque le prénom n’a été porté par aucun saint canonisé

C’est le cas des Gustave, Solveig, Marion, Manon, Maylis, Chloé, Athénaïs… “Dans ce cas, le prénom peut être affilé à un saint qui porte un autre prénom. Le plus souvent, il est choisi en raison d’une similitude de consonance”, explique Olivia de Fournas, ou d’une même racine étymologique. Gustave pourra ainsi se placer sous le patronage de saint Auguste de Chapdelaine, Solveig sous celui de sainte Solange, Marion, Manon et Maylis sous celui de la Vierge Marie, Chloé sous sainte Clélia, Athénaïs sous sainte Arthellaïs. Autre possibilité, choisir le saint en lien avec la thématique du prénom. Par exemple sainte Fleur pour les petites Capucine. Enfin, il est également possible de prendre le saint rattaché au deuxième ou troisième prénom de l’enfant.


Un saint au masculin pour une petite fille, est-ce gênant ?

Bon nombre de prénoms féminins sont rattachés directement à un saint masculin. Ainsi, Guillemette à saint Guillaume, Joséphine à saint Joseph, Axelle à saint Alexandre, Hortense à saint Hortens, Camille à saint Camille de Lellis, Raphaëlle à saint Raphaël, Isaure à saint Isaure, Eloïse à saint Éloi… Si certaines petites filles auront peut-être du mal à s’identifier à un saint plutôt qu’à une sainte, d’autres n’y attacheront aucune importance. Ce qui importe n’est pas qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme mais la manière dont le saint a mis Dieu au centre de sa vie.


Un saint patron est-il forcement « saint » ?

Non, vous pouvez très bien choisir un “bienheureux” ou un “vénérable” patron. C’est le cas du prénom Constance, rattaché à la bienheureuse Constance, mère de sainte Elisabeth du Portugal. Anne de Guigné peut ainsi être la patronne des petites Anne, si celles-ci ne sont pas placées sous le patronage de la grand-mère de Jésus. Les petites Gabrielle peuvent aussi être placées sous le patronage d’Anne-Gabrielle Caron, dont le procès en béatification est ouvert. Il en va de même pour les petites Claire pour Claire de Castelbajac.


Est-il utile de prier son saint patron ?

Un saint patron est à la fois un modèle et un protecteur. Vous pouvez en ce sens le prier avec votre enfant afin qu’il lui vienne en aide pour qu’à son tour et selon son exemple il se rapproche de la sainteté. Vous pouvez également invoquer sa protection. Voici une prière tirée de Mon livre de prières, (Collection “J’ai reçu Jésus”, Mame) à réciter avec votre enfant : “Saint …, choisi à mon baptême pour être mon saint patron, prie pour moi. Je veux te ressembler. Aide-moi à rester fidèle à Dieu, et donne-moi le désir de la sainteté. Amen.”

Tags:
EnfantsprénomSaints
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