Pour de nombreux étudiants, Covid-19 est synonyme de précarité. Justement, les employés du Reflet de Paris, un restaurant qui emploie des personnes porteuses de trisomie 21, désespéraient de rester les bras ballants. “Toute l’équipe avait envie de se remettre aux fourneaux”, lance Flore Lelièvre, créatrice de l’enseigne, à Aleteia. Alors que les restaurants universitaires proposent depuis le 25 janvier des repas à un euro pour tous les étudiants, les salariés du Reflet ont décidé eux aussi de cuisiner pour les étudiants démunis après avoir eu vent d’un projet de ce type à Liège (Belgique). “On s’est dit “banco” !”, poursuit Flore Lelièvre.
Le restaurant extraordinaire du Marais propose à présent pour un euro symbolique un repas à emporter aux étudiants en difficulté, les jeudi et vendredi. Les équipes, qui travaillent sur la base du volontariat, composent un vrai menu avec entrée-plat-dessert. “L’idée est de proposer de bons repas”, poursuit la fondatrice. Ceux-ci sont donc équilibrés, diversifiés, à partir de produits frais et de qualité égale à ceux servis habituellement en salle.
Le 29 janvier, jour de lancement de l’opération, Le Reflet de Paris a affiché complet et a distribué 40 repas repas. L’initiative est possible grâce au concours de plusieurs partenaires. Ainsi, Guillaume Gomez, chef cuisinier du palais de l’Élysée, a fait livrer des poulets tandis qu’un autre partenaire fournissait fruits et légumes frais. “Nous continuerons tat qu’il y aura des besoins et que nous pourrons le faire”, conclut Flore Lelièvre.
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