Le premier samedi de Carême, direction le cœur du christianisme, à la basilique Saint-Pierre. Nous sommes sur la colline du Vatican. Construite vers 325 par l’empereur Constantin, la basilique s’élève sur le site du martyre du “prince des apôtres”, saint Pierre.
L’empereur pensait construire l’autel de sa basilique au-dessus de la tombe de l’apôtre. De nombreux ossements sur le site au cours du IIe siècle à la suite de deux campagnes de fouilles archéologiques mais le pape Pie XII déclare en 1950 que rien ne permet de confirmer qu’ils appartiennent bien à saint Pierre. Quelques années plus tard, en 1968, après la découverte d’ossements supplémentaires ainsi qu’une inscription, le pape Paul VI annonce que les reliques de saint Pierre sont véridiques.
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Dans la nef centrale de la basilique se trouve la célèbre statue en bronze de Saint-Pierre (XIIIe siècle), en train de bénir de la main droite tandis que dans la gauche il tient “les clés du Royaume “. Le pied est usé par le passage des mains des fidèles, témoignage de plusieurs siècles de dévotion. La basilique conserve également la chaire de saint Pierre. Cette chaire est cachée à la vue des fidèles. En 1656, Bernin est chargé de la mettre en scène dans l’abside et dans l’axe du célèbre baldaquin qu’il avait déjà réalisé entre 1624 et 1633. La volonté était de fixer le « trône-relique » dans basilique. Église du pape et de l’état pontifical, Saint-Pierre est, à ce titre, l’édifice religieux le plus important du catholicisme.
Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur ! Heureux ceux qui gardent ses exigences, ils le cherchent de tout coeur ! (Ps 118)
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