Quand elle franchit la ligne d’arrivée du 400 mètres ce samedi 27 août, c’est la consécration pour Anrune Weyers. La sprinteuse sud-africaine, catégorie T47 (atteinte ou absence totale d’un membre supérieur), n’en revient pas. “Courir et respirer c’est déjà une grâce immense pour moi et j’étais très profondément bouleversée parce que je n’étais pas seule. A Dieu soit la gloire”, a-t-elle confié émue à la chaîne de télévision News24.
Il y a quelques semaines, une médaille au bout de la piste ne lui était pas assurée. En effet, le 13 juin, deux mois avant le lancement des jeux paralympiques, elle découvre qu’elle est atteinte du Covid-19. Si elle est vaccinée depuis quelques semaines alors, elle craint tout de même de devoir renoncer à une nouvelle participation. Heureusement, elle peut compter sur sa foi lorsqu’elle traverse cette période difficile.
Je rends grâce de pouvoir dire que Dieu a toujours été fidèle. Il m’a serré fort contre lui dans les bons et les mauvais moments. Je suis honorée et reconnaissante de prendre pleinement part aux jeux et de courir avec Dieu à chaque étape.
Si les séquelles du Covid font qu’elle garde un rythme cardiaque supérieur à la normale, la sprinteuse persévère. Et c’est sur son compte Instagram, que la championne, née avec une malformation congénitale qui la prive de sa main gauche, documente la reprise de ses entraînements. Une persévérance qui aura payé car en remportant l’or, elle a aussi ouvert le compteur des médailles pour son pays.
