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Des vies rugueuses, parfois cabossées, mais qui ont toutes en commun d’avoir été traversées et transcendées par la paternité. Nous, pères, qui sommes sur terre est un livre rempli d’émotions qui nous donne de cheminer dans les pas de douze hommes. Pas des super héros, mais des pères de famille, chefs d’entreprise, prêtre, artiste, militants ou engagés. Chacun témoigne très personnellement de ce qui a fait de lui un père.
Avoir des enfants, d’une certaine manière, c’est facile, être père c’est autre chose.
Les mots de Jean-Luc Moens, père et auteur, marié depuis 48 ans, racontent la paternité comme une grande école de l’humilité. A travers un événement du quotidien alors qu’elle avait un peu plus de six mois, il a mesuré “tout l’amour qu’il avait pour [sa] petite fille comme jamais auparavant”. “Je suis comblé devant ce petit être si fragile. Pourtant très vite ma joie se double de l’angoisse de la perdre”, confie avec force Jean-Paul Béchu, lui-même abandonné à la naissance par son père. Au fil des pages, la paternité revêt différents visages. Pour Nicolas Noël, père de neuf enfants, la charité est l’arme absolue qui lui a permis d’adopter trois enfants extra-ordinaires en plus des six que son épouse et lui avaient déjà.
Chacun reconnait que devenir père, c’est traverser des doutes, des larmes et des grandes joies, avoir besoin d’être soutenu, consolé parfois. Et même si on n’a jamais l’impression d’avoir fini son job, “ce qui manque à un ado qui n’en a pas, ce n’est pas un parent, c’est un père”, affirme sans détour l’avocat engagé dans la défense de la famille, Henri de Beauregard.
L’épouse et l’enfant révèlent aussi le père
Le dialogue de Xavier Goulard avec sa fille est saisissant : “J’ai compris que tu allais tout m’apprendre, toi-même ! Il suffirait que je me laisse guider”. Fils blessé, il est devenu un père aimant. “L’amour entre époux m’a soigné, l’amour entre toi et moi ma fille m’a soigné, ma quête de la beauté m’a soigné, le Christ m’a guéri”.
“Si j’ai pu exercer mon ministère de père, c’est toujours grâce à la présence, à l’encouragement et la communion avec Katia mon épouse”, confie à son tour Nathanaël Gay. Cet homme a traversé une enfance douloureuse, des années d’errance et de dépendance à la drogue, avant de se convertir radicalement à 26 ans. Avec son épouse, il a ouvert son foyer à ceux qui souffrent de l’exclusion et fondé le village Saint Joseph, lieu de prière et d’accueil.
Accepter d’être fils pour devenir père
La question de la paternité rejoint aussi celle du rapport à son propre père. Si pour certains il est une présence, une écoute, un pardon, il sera marqué pour d’autres par l’abandon ou la violence. Et pourtant, on peut avoir grandi “sans père ni repère”, et comme Jean-Paul Béchu, dédier sa vie à l’éducation et à la réinsertion !
Ces paroles de pères sont aussi des cris d’amour qui montent vers le Père, source de tout amour. Le père Thomas confie, après de sombres années dans la spirale infernale de l’alcool : “mes faiblesses appartiennent aujourd’hui à Dieu, car j’ose enfin les lui offrir”. L’homme et père sur la terre peut dire, les yeux levés au ciel : Abba- Père, tu sais bien que je t’aime !
« N’oublie pas mon fils que Dieu est un papa,
Qu’il a envoyé son Fils pleurer avec nous,
Qu’il nous apprend à pleurer avec lui ».
C’est le doux poème que Pierre Durieux, époux, père de famille et ex-directeur de cabinet du cardinal archevêque de Lyon, partage à son fils.
En hommage et soutien à celles qui éduquent seules, les droits d’auteur sont intégralement reversés à l’association la Tilma, maison qui accueille des femmes enceintes en difficulté, le plus souvent parce que le père est parti. Ce livre émerveillera et confortera tout homme dans sa vocation de père. L’épouse, l’enfant, l’ami, compagnon de chemin du père, y trouvera aussi des trésors.