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Burkina Faso : des fidèles froidement assassinés devant leur église

BURKINA FASO

Atdr | Shutterstock

La rédaction d'Aleteia - publié le 06/07/22

Au moins 20 personnes ont été assassinées dans la nuit du 3 au 4 juillet à Bourrasso, un village situé dans le nord-ouest du Burkina Faso. Quatorze d’entre elles ont été tuées devant l’église, rapporte l’AED.

Une attaque glaçante. Dans la nuit du 3 au 4 juillet, 22 personnes (d’après un premier bilan officiel provisoire) ont été tuées lors d’une attaque à Bourasso, dans le diocèse de Nouna, au nord-ouest du Burkina Faso. “Les terroristes sont venus en motos dans le village de Bourasso le dimanche 3 juillet vers 17h, puis ils sont repartis sans rien faire. Mais ils sont revenus pendant la nuit, menaçant les villageois dans la cour devant l’église”, a expliqué l’un des survivants à l’AED. “Ils ont tué 14 personnes devant l’église”, a déploré un prêtre de la cathédrale de Nouna, située à 20 kilomètres du village.

Ils sont ensuite retournés dans le village et auraient tué d’autres personnes. Parmi eux, se trouvaient de nombreux chrétiens. “Ils sont venus chez moi et ont fait sortir deux membres de ma famille”, a témoigné un autre survivant auprès de l’AED. “Ils les ont égorgés avant de partir. La psychose était énorme. Je n’arrêtais pas de penser qu’ils allaient revenir chercher le reste de ma famille.”

Nous gardons le courage de vivre les jours que Dieu nous donne.

Le matin de l’attaque, le diocèse de Nouna célébrait une messe d’action de grâce pour l’ordination de deux de ses prêtres qui avait eu lieu la veille et afin de remercie son catéchiste, un habitant de Bourasso, pour ses sept années de service. Une messe célébrée dans la joie sans savoir que la nuit même, une partie de ses paroissiens, dont les deux frères du catéchiste, allaient mourir, assassinés par des terroristes. “Malgré tout, nous gardons espoir. Nous gardons le courage de vivre les jours que Dieu nous donne.” affirme encore le prêtre. Et de conclure : “Ici, quand on se lève, on sait qu’on est vivant, mas on ne sait pas si on sera encore vivant le soir.”

Tags:
burkina fasoLiberté religieusePersécutions
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