L’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution est de nouveau au cœur des débats. Mercredi 9 novembre, les députés ont approuvé en commission une proposition de loi visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Déposé par la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, ce texte ajouterait un nouvel article à la Constitution, ainsi rédigé : « Nulle femme ne peut être privée du droit à l’interruption volontaire de grossesse ».
Aurore Bergé avait annoncé le 25 juin dernier, au lendemain de la révocation de l’arrêt « Roe contre Wade » aux États-Unis, le dépôt d’une proposition de loi pour inscrire « le respect de l’IVG dans notre Constitution », estimant que le revirement outre-Atlantique constituait une menace pour le droit des femmes. « Le contexte national et surtout international fait planer une menace de plus en plus inquiétante sur le droit à l’avortement et exige cette protection supplémentaire », a de nouveau affirmé le 9 novembre la députée des Yvelines.