C’était en février 2004. Dans sa chambre de l’université d’Harvard, avec quatre de ses camarades, une jeune étudiant pirate le réseau de sa prestigieuse école et récupère les photos des trombinoscopes pour créer le prototype de ce qui devient le premier réseau social du monde : Facebook. Mark Zuckerberg a 19 ans. Vingt ans plus tard, trois milliards d’utilisateurs se rendent au moins une fois par mois sur la plateforme, selon le rapport trimestriel du groupe publié en juillet 2023. Cela représente près de 40% des 7,7 milliards d’êtres humains qui constituent la population mondiale. S’il faut être lucide sur les limites et les dangers des réseaux sociaux et tout ce qu’ils comportent de mauvais (harcèlement, addiction, prostitution, dévoiement, trafic, etc.), Aleteia a aussi pour mission de rappeler que “le bien ne fait pas de bruit”, selon la formule de saint François de Sales. Voici dix beaux fruits portés par le réseau social, pour se rappeler que le bon Dieu se sert évidemment aussi des moyens de communication modernes.
1
Aleteia
Vous êtes plus de 256.000 à suivre sur la page française d’Aleteia ; 460.000 sur sa version anglaise ; 1,3 million pour la page espagnole ; 1,1 million pour la version portugaise et 257.000 en Italie. Réunies, cela représente plus de 3,3 millions d’abonnés qui suivent régulièrement les contenus publiés par nos différentes rédactions qui, toutes ensemble, poursuivent un même but : le bien, le vrai, le beau.
2
Les groupes de prière
Les groupes de prière ont investi Facebook : les chaînes de prière, qui partagent les intentions et soutiennent les mêmes causes ont ainsi créé de véritables réseaux qui maillent la planète entière. Qu’il est beau de contempler cette immense solidarité qui unit les chrétiens du monde entier et qui, sans se connaître, portent ensemble les prières qui leur sont chères. N’est-ce pas là, déjà, une image de ce qu’est la communion des saints ?
3
Redynamiser les paroisses
On l’a vu lors du confinement de mars 2020 : Facebook a été un merveilleux outil au service des paroisses et de l’Église. Nombreuses ont été les communautés à suivre en direct, en ligne, les offices célébrés dans leur paroisse grâce au réseau social. Depuis, certaines paroisses ont investi les outils numériques et en ont profité pour conquérir, avec fraîcheur et pertinence, internet et ses outils de communication.
4
éveiller des vocations
De nombreuses communautés religieuses sont présentes sur Facebook, Twitter, Instagram ou encore TikTok. Même les ordres cloîtrés les plus stricts ont investi le réseau social pour témoigner de la beauté de la vie consacrée et porter l’amour de Dieu au monde, tout en maintenant le monde hors de ses murs pour s’adonner à leur vie contemplative.
5
Des mouvements de solidarité
Avec le web, Facebook et d’autres plateformes, on peut aujourd’hui trouver et rencontrer des personnes qui partagent les mêmes passions ou les mêmes problèmes. Passer d’une page à l’autre à la recherche d’inspirations profondes peut être utile à l’épanouissement personnel, et peut même donner lieu à de véritables et grandioses mouvements de solidarité. On peut penser à cette mère de famille atteinte de leucémie qui a lancé un appel sur Facebook fin novembre 2019 et qui a finalement trouvé, grâce au réseau social, une donneuse de moëlle osseuse.
6
le lien humain
C’est le cas du jeune Galaad : à la suite d’une publication sur Facebook lancée par son père, le jeune adolescent autiste passionné de jeux vidéo s’est trouvé de nombreux partenaires de jeu. C’est l’aspect enthousiasmant des réseaux sociaux. Autiste et passionné de jeux vidéo, Galaad avait “un peu de mal à se faire des copains” en raison de son handicap, expliquait alors son père. De nombreux partenaires de jeux se sont manifestés pour rompre la solitude du jeune homme qui a pu tisser en ligne des liens humains que son handicap l’empêchait de créer dans son environnement familier.
7
Des réseaux d’entraide
C’est le cas du groupe “Esprit de famille” initié par les AFC (Associations Familiales Catholiques), ou des groupes comme Little Catho, Little Parents, Little Parent solo, Mums in, Les petites Versaillaises / Angevines / Mancelles, etc. : bon plans, bricolages pour enfants, initiatives paroissiales sympathiques, invitations à des temps en couple, solidarité, conseils, informations, soutien… Les groupes Facebook regorgent de bonnes idées et constituent de véritables réseaux d’entraide accessibles à tout moment.
8
Rompre la solitude
C’est le parti qu’a pris le groupe Facebook intitulé Et si on parlait de solitude et d’isolement. Véritable outil pour identifier des gens qui souffrent, celui-ci rassemble plus de 3.800 personnes à travers la France. Il part d’un constat : nombre de personnes souffrent de la solitude derrière leurs écrans malgré les progrès inouïs de la communication. “Nous communiquons sur Facebook et Twitter mais nous avons réalisé que sur le digital, nous ne proposions rien aux personnes en situation de solitude. Ce groupe est là pour répondre à cette problématique. Il est fermé pour garder une confidentialité, mais tout le monde peut y adhérer et chacun est libre de dire absolument ce qu’il veut. La règle, c’est la bienveillance et la fraternité”, explique le fondateur.
9
Des petits et grands miracles
C’est le cas de la petite Rylee, dont la vue a pu être sauvée après la publication par sa maman d’une photo sur le réseau social. Des amis ont en effet alerté la maman d’une anomalie constatée au niveau de l’œil gauche de sa fille. C’est aussi le cas pour ces deux amoureux, séparés par la guerre, qui se sont retrouvés après 70 ans d’absence, à 90 ans et qui se sont finalement mariés.
10
Un formidable outil d’évangélisation
Facebook est aussi une formidable plate-forme d’évangélisation, qui permet à nombre de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur de découvrir des témoignages de foi, de conversion, de charité… Grâce à Facebook, ils sont nombreux à avoir trouvé la foi pour revenir au Seigneur.