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Benoît XVI, le Covid, son élection… Les bonnes feuilles de l’autobiographie de François

Pope Audience

Antoine Mekary | ALETEIA

Agnès Pinard Legry - publié le 19/03/24 - mis à jour le 21/03/24

Dans "Vivre : mon histoire à travers l’Histoire" à paraître ce mercredi 20 mars en France, le pape François retrace les temps forts de sa vie avant et depuis son élection au trône de Pierre. Benoît XVI, le Covid, son élection… découvrez les bonnes feuilles de son autobiographie.

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Le pape François se confie volontiers au détour d’une rencontre, d’une audience, d’un événement ou d’un livre-entretien sur sa jeunesse, ses premières années de prêtre, ce qui l’attriste et ce qui le réjouit dans le monde. Dans Vivre : mon histoire à travers l’Histoire, à paraître ce mercredi 20 mars en France, il relit sa vie, du début de la Seconde Guerre mondiale alors qu’il n’avait pas 3 ans à aujourd’hui, Pape depuis déjà onze ans. Avec l’aide du journaliste italien Fabio Marchese Ragona, il ouvre une fenêtre sur son passé pour mieux comprendre sa vision et ses défis aujourd’hui. Extraits.

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Les attentats du 11 septembre

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Sa relation avec Benoît XVI

Le voyage a été long et fatigant. Arrivé à l’aéroport de Fiumicino, au moment de retirer les bagages, j’ai rencontré des visages amis : il y avait le cardinal Odilo Pedro Scherer, archevêque de São Paulo, que la presse considérait comme l’un des papables, et le cardinal Luis Antonio Tagle, à l’époque archevêque de Manille, lui aussi sur la liste des éligibles, qui avait voyagé avec son compatriote, le cardinal Ricardo Vidal. Nous étions tous habillés en clergyman, sauf Tagle, qui voyageait en polo et jean. Le lendemain matin, je l’ai croisé à nouveau et lui ai dit : « Hier, à l’aéroport, j’ai rencontré un jeune homme qui vous ressemblait ! » Nous avons ri pendant quelques minutes. Le 28 au matin, je me rendis donc dans la salle Clémentine pour prendre congé du pape Benoît  : en grand théologien, il tint un discours très profond qui m’a impressionné car il citait en deux occasions Romano Guardini, que j’avais longuement étudié pour ma thèse de doctorat  : « L’Église n’est pas une institution imaginée et construite au hasard… mais une réalité vivante… Elle vit dans le cours du temps, en devenir, comme tout être vivant, elle se transforme… Pourtant, sa nature reste toujours la même, et son cœur est le Christ. » Nous avons tous longuement applaudi. À cette occasion, le pape Benoît affirma que, dès ce moment, il promettait un respect et une obéissance inconditionnelle au nouveau pape qui serait élu au conclave, et qui se trouvait parmi nous. Au cours des années qui ont suivi, j’ai souffert de voir combien sa figure de pape émérite a été instrumentalisée à des fins politiques et idéologiques par des gens sans scrupules qui, n’ayant pas accepté son renoncement, ne pensaient qu’à leurs propres gains et à leur petit jardin à cultiver, sous évaluant la possibilité dramatique d’une fracture au sein de l’Église. Pour éviter des dérives de ce type, tout de suite après mon élection en 2013, quand je suis allé lui rendre visite à Castel Gandolfo, nous avons décidé ensemble qu’il serait mieux qu’il ne vive pas reclus, comme il l’avait d’abord envisagé, mais qu’il voie des gens et participe à la vie de l’Église. Malheureusement, cela n’a pas été très concluant, car en dix ans les polémiques n’ont pas manqué et nous ont fait du mal à tous les deux. À l’occasion de la passation, il m’a remis également une boîte blanche contenant le dossier rédigé par trois cardinaux de plus de quatre-vingts ans, Julián Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi, concernant la fuite de documents confidentiels qui avait ébranlé le Vatican en 2012. Benoît m’expliqua les mesures qu’il avait prises en éloignant des gens qui faisaient partie de lobbies, en intervenant dans des affaires de corruption. Il me signala d’autres situations où il était nécessaire de prendre des mesures, en me disant clairement que c’était désormais à moi de m’en occuper. J’ai donc agi selon ses conseils, et je continue à le faire. Dans la salle Clémentine, à la fin de son discours, je suis allé le saluer comme tous les autres frères cardinaux, et il m’a remercié d’être venu à l’audience.

Son élection

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La bénédiction Urbi et Orbi du Pape en plein confinement

Sa maladie

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Editdu 21 mars 2024

La traduction d’un ouvrage d’une langue à une autre est un travail délicat et complexe tant les mots comportent des définitions et nuances qui leurs sont propres. Certains termes choisis pour la traduction en français de l’autobiographie du pape François, Vivre, peuvent prêter à confusion. Il en est ainsi de ce passage : « Il m’a de nouveau appelé les jours suivants pour m’informer que le matin du 28 février, Benoît XVI serait congédié par le Collège des cardinaux, et que tous les cardinaux seraient donc appelés à Rome pour l’occasion. » Benoît XVI n’a pas été congédié par le Collège des cardinaux mais il a pris congés du Collège des cardinaux.

Le 11 février 2013, à l’issue d’un consistoire ordinaire pour la création de nouveaux saints, Benoît XVI a révélé officiellement sa démission, qu’il a lui-même fixée au 28 février 2013 à 20 heures. À dater de ce jour s’est ouvert la période dite sede vacante : la chaire de Pierre est vide. S’en est suivi le consistoire puis l’élection du nouveau pape, François, le 13 mars 2013.

Pratique

Vivre : mon histoire à travers l’Histoire, pape François, Harper Collins, 20 mars 2024, 20,9 euros.

Tags:
ÉgliseLivresPape FrançoisVatican
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