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Messes, prières, obsèques… la France s’associe à la peine des parents du petit Émile!!!

AUTEL-MESSE-EMILE-AFP

CHRISTOPHE SIMON / AFP

Une photo du petit Émile a été installée sur l'un des autels de la chapelle de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), où vivent ses parents.

Cécile Séveirac - Morgane Afif - publié le 03/04/24

La découverte samedi 30 mars des ossements d'Émile Soleil, disparu en juillet 2023, a suscité un vif élan de prière à travers toute la France, chacun s’associant à la douleur des parents du garçonnet.

“Marie et Colomban savent désormais en ce dimanche de la Résurrection qu’Émile veille sur eux dans la lumière et la tendresse de Dieu.” C’est par cette formule que l’avocat des parents d’Émile Soleil, le petit garçon disparu début juillet 2023, a réagi à l’annonce de l’authentification du crâne découvert le 30 mars par une randonneuse. Dans la foulée de cette nouvelle tant redoutée, une vague de prières a déferlé sur les réseaux sociaux. Sur le groupe Facebook “Prions pour Émile”, des chapelets continuels sont proposés avec des créneaux horaires à remplir, ainsi qu’un groupe de chapelet vivant sur l’application de prière Rosario. Une proche de la famille, fondatrice du groupe Facebook, a par ailleurs créé “avec l’accord de la famille” Soleil une cagnotte afin de faire célébrer des messes et contribuer aux obsèques du petit garçon qui va enfin pouvoir recevoir une sépulture.

Des messes sont ainsi régulièrement célébrées pour le garçonnet au sanctuaire de Notre-Dame du Laus, dans les Hautes-Alpes, où la famille d’Émile s’est déjà rendu à plusieurs reprises. “On a aussi mis une petite corbeille pour que les pèlerins puissent déposer leurs prières sur l’autel des apparitions, à l’endroit où nous avons installé une photo de l’enfant pour quelques jours”, a confié le recteur du sanctuaire, le père Michel Desplanches, au Figaro. “Et ce qui est très beau, c’est de voir que les appels à la prière de la famille ont été entendus de tous côtés. Ici, j’ai des pèlerins de la France entière et de l’étranger, et tous prient pour Émile. Il y a un sentiment très fraternel qui enveloppe le drame.” “Quand on a une foi formée, et je sais que c’est le cas de la famille du petit Émile, on n’ignore pas que la vie continue malgré le passage de la mort”, a-t-il également tenu à rappeler.

La difficile question de l’inhumation

La découverte d’une partie des ossements d’Émile pose aussi désormais la délicate question de ses obsèques. “Par pitié, s’il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir !”, suppliaient ses parents fin novembre dans les colonnes de Famille Chrétienne. “On peut, légalement, organiser des funérailles”, explique Pierre Destais, directeur du Service Catholique des Funérailles de Marseille, à Aleteia. “Une partie du corps, c’est le corps, Émile aura donc son propre cercueil, avec une plaque à son nom rattachée à son identité”. L’Église, d’ailleurs, prévoit aussi un rituel dans le cas où un corps n’est jamais retrouvé, comme ce fut le cas pour de nombreux marins disparus en mer. “Légalement poursuit Pierre Destais, c’est le procureur de la République du département où est décédée la personne ; ici, les Alpes-de-Haute-Provence, qui autorise les funérailles une fois que la justice a donné son accord pour que les restes humains soient enterrés. C’est un procès verbal qui délivre un permis d’inhumer.”

Pour cela, l’enquête devra avoir suffisamment avancé pour déterminer la cause du décès. “Dans cette situation, poursuit l’assistant funéraire, le procureur attendra très certainement d’avoir la certitude que le cercueil ne soit pas exhumé pour des raisons légales. Bien sûr, tout le monde souhaite que cela aille vite pour que les restes d’Émile soient rendus à ses parents et qu’ils puissent se recueillir sur sa tombe”. Pour Pierre Destais, “cela devrait être une question de semaines. Si d’aventure des restes devaient être retrouvés après l’inhumation, il est probable qu’ils soient rassemblés avec ce qui a déjà été retrouvé de lui. Le plus probable reste que la justice n’autorise les funérailles qu’une fois acquise la certitude que rien d’autre ne pourra être identifié”.

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